Bienvenue
Le LPSM est une unité mixte de recherche (UMR 8001) dépendant du CNRS, de Sorbonne Université et de l’Université Paris Cité. Le laboratoire compte environ 200 personnes (dont env. 90 permanents), répartis sur deux sites (Campus P. et M. Curie de Sorbonne Université et Campus Paris Rive Gauche de l’Université Paris Cité).
Les activités de recherche du LPSM couvrent un large spectre en Probabilités et Statistique, depuis les aspects les plus fondamentaux (qui incluent notamment l'Analyse Stochastique, la Géométrie Aléatoire, les Probabilités Numériques et les Systèmes Dynamiques) jusqu’aux applications à la Modélisation dans diverses disciplines (Physique, Biologie, Sciences des Données, Finance, Actuariat, etc), applications qui incluent des partenariats en dehors du monde académique.
Le LPSM est un laboratoire relativement récent. Cependant, ses composantes sont anciennes et proviennent du développement des « mathématiques du hasard » dans le centre de Paris, depuis le premier quart du 20ième siècle (voir ici pour plus de détails).
NB: Site largement inspiré de celui de l'IRIF (merci à eux pour la mise à disposition de leur maquette).
Actualités
(Ces actualités sont présentées selon un classement mêlant priorité et aléatoire.)
Événements
Les probas du vendredi
Vendredi 19 décembre 2025, 11 heures, Jussieu, Salle Paul Lévy, 16-26 209
Aurélien Velleret Dynamiques d'épidémies sur de grands graphes aléatoires et noyaux d'interaction
Avec un processus d'infection élémentaire entre individus, de type SIS, j'ai pu retrouver à la limite une équation intégrale-différentielle en dimension infinie étudiée par Delmas, Dronnier et Zitt (2022) pour une épidémie SIS se propageant sur un graphon, cf Delmas et al. 2024. Cette convergence couvre les cas des graphes denses et dilués, lorsque le nombre d'arêtes est de l'ordre de $0(n^a)$ avec $a\in(1,2]$ (le cas des graphes très dilués avec $a=1$ et des nombres bornés de voisins est de nature différente). Cela fournit une validation pour l'évaluation statistique actuelle, même si les individus sont généralement en contact avec une portion réduite de la population totale. Ces résultats peuvent être étendus à des histoires d'infection plus élaborées. Lorsque l'on considère des profils d'infectiosité qui varient avec la durée depuis l'événement d'infection, j'ai pu retrouver à la limite un processus structuré par l'âge qui étend la description proposée par Forien, Pang et Pardoux (2022) pour un nombre fini de traits individuels, cf Pardoux, Pang et Velleret (preprint).
Séminaire de statistique
Mardi 6 janvier 2026, 10 heures 45, Jussieu en salle 15-16 201
Scott Pesme (INRIA) (Old school) deep learning theory through the lens of diagonal linear networks
Séminaire Modélisation et Probabilités
Mercredi 7 janvier 2026, 14 heures 15, Sophie Germain 1013
Zoé Varin (IRIF) Un algorithme probabiliste d'apprentissage par renforcement pour la recherche de plus courts chemins sur un graphe
On montre que les poids des arêtes (normalisés) convergent, vers des variables aléatoires nulles si les arêtes associées n’appartiennent pas à un plus court chemin d’un sommet de {N1 , N2 , F } à un autre.
Nous présenterons plusieurs outils utiles pour prouver cette convergence, notamment la comparaison avec des processus d'urnes, et quelques résultats sur les approximations stochastiques.
La présentation se basera sur un travail en commun avec Cécile Mailler.
Séminaire Modélisation aléatoire du vivant
Mercredi 7 janvier 2026, 11 heures, 16-26.209
Valentin Schmutz (Univ. College London) Concentration of measure in “low-rank” biological neural networks
Séminaire du LPSM
Jeudi 15 janvier 2026, 9 heures 30, A préciser
Mathilde Mougeot (EnsIIE & ENS Paris-Saclay) Transfer and physics-informed learning to overcome data scarcity


