Bienvenue
Le LPSM est une unité mixte de recherche (UMR 8001) dépendant du CNRS, de Sorbonne Université et de l’Université Paris Cité. Le laboratoire compte environ 200 personnes (dont env. 90 permanents), répartis sur deux sites (Campus P. et M. Curie de Sorbonne Université et Campus Paris Rive Gauche de l’Université Paris Cité).
Les activités de recherche du LPSM couvrent un large spectre en Probabilités et Statistique, depuis les aspects les plus fondamentaux (qui incluent notamment l'Analyse Stochastique, la Géométrie Aléatoire, les Probabilités Numériques et les Systèmes Dynamiques) jusqu’aux applications à la Modélisation dans diverses disciplines (Physique, Biologie, Sciences des Données, Finance, Actuariat, etc), applications qui incluent des partenariats en dehors du monde académique.
Le LPSM est un laboratoire relativement récent. Cependant, ses composantes sont anciennes et proviennent du développement des « mathématiques du hasard » dans le centre de Paris, depuis le premier quart du 20ième siècle (voir ici pour plus de détails).
NB: Site largement inspiré de celui de l'IRIF (merci à eux pour la mise à disposition de leur maquette).
Actualités
(Ces actualités sont présentées selon un classement mêlant priorité et aléatoire.)
Événements
Séminaire de Probabilités
Mardi 16 décembre 2025, 14 heures, Jussieu, Salle Paul Lévy, 16-26 209
Irène Marcovici (Rouen) Fréquences des lettres dans des variantes de la suite d'Oldenburger-Kolakoski
Dans la première partie de cet exposé, nous introduirons des variantes probabilistes de la suite d’OK, et démontrerons des résultats portant sur la fréquence de 1 dans ces suites. Nous définirons ensuite la notion de « mot lisse », qui est une autre manière d’étendre le cadre d’étude, et évoquerons les propriétés des mots lisses sur l’alphabet {1,3}.
La présentation reposera sur différentes collaborations (dont certaines encore en cours) avec C. Boisson, D. Jamet, L. Poirier, T. de la Rue.
Séminaire de Théorie Ergodique
Mardi 16 décembre 2025, 10 heures 30, Jussieu, Salle Paul Lévy, 16-26 209
Christophe Leuridan (Université de Grenoble I) Endomorphismes non dilatants du tore
Nous nous intéressons à l'exactitude de T (la tribu asymptotique ∩ T⁻ⁿ(Tᵈ) est-elle triviale ?), au caractère Bernoulli de l'endomorphisme T et si oui, à la régularité du générateur.
Séminaire sur les processus de Hawkes
Mercredi 17 décembre 2025, 10 heures, Jussieu, TBA
Justin Baarq ANR Happy Manon Costa
Mathématiques financières et actuarielles, probabilités numériques
Jeudi 18 décembre 2025, 11 heures 15, Jussieu, Salle Paul Lévy, 16-26 209
Pierre Monmarché (Ecole des Ponts) Convergence locale et métastabilité pour des particules champ-moyen
Séminaire doctoral du LPSM
Jeudi 18 décembre 2025, 17 heures 30, Jussieu - Salle Paul Lévy (16-26 209)
Chloé Hashimoto-Cullen + Emmanuel Gnabeyeu-Mbiada Time Series Forecasting with Variational Autoencoders: A PAC-Bayesian-driven Algorithm (C. Hashimoto-Cullen) + On Inhomogeneous Fractional Square-Root Process: Microstructural Foundation and Weak Stationarity Theory (E. Gnabeyeu-Mbiada)
We investigates the asymptotic behavior of time-modulated, renormalized, heavy-tailed, and nearly unstable Hawkes processes. We show that, under appropriate scaling, both the intensity processes and the rescaled Hawkes processes converge to a mean-reverting, time-inhomogeneous fractional square-root process and its integrated counterpart, respectively. We further investigate the properties of such limiting scaled time-inhomogeneous Volterra equations, including moment bounds, path regularity and stationarity through the lens of a weaker notion of stationarity referred to as “fake stationary regime” in the sense that all marginal distributions share the same expectation and variance. This offers a tractable proxy to stationarity in the finite horizon and lead to the classical weak L^2-stationarity in the long run (Functional weak asymptotics).
Les probas du vendredi
Vendredi 19 décembre 2025, 11 heures, Jussieu, Salle Paul Lévy, 16-26 209
Aurélien Velleret Dynamiques d'épidémies sur de grands graphes aléatoires et noyaux d'interaction
Avec un processus d'infection élémentaire entre individus, de type SIS, j'ai pu retrouver à la limite une équation intégrale-différentielle en dimension infinie étudiée par Delmas, Dronnier et Zitt (2022) pour une épidémie SIS se propageant sur un graphon, cf Delmas et al. 2024. Cette convergence couvre les cas des graphes denses et dilués, lorsque le nombre d'arêtes est de l'ordre de $0(n^a)$ avec $a\in(1,2]$ (le cas des graphes très dilués avec $a=1$ et des nombres bornés de voisins est de nature différente). Cela fournit une validation pour l'évaluation statistique actuelle, même si les individus sont généralement en contact avec une portion réduite de la population totale. Ces résultats peuvent être étendus à des histoires d'infection plus élaborées. Lorsque l'on considère des profils d'infectiosité qui varient avec la durée depuis l'événement d'infection, j'ai pu retrouver à la limite un processus structuré par l'âge qui étend la description proposée par Forien, Pang et Pardoux (2022) pour un nombre fini de traits individuels, cf Pardoux, Pang et Velleret (preprint).
Séminaire de statistique
Mardi 6 janvier 2026, 10 heures 45, Jussieu en salle 15-16 201
Scott Pesme (INRIA) (Old school) deep learning theory through the lens of diagonal linear networks
Séminaire Modélisation aléatoire du vivant
Mercredi 7 janvier 2026, 11 heures, 16-26.209
Valentin Schmutz (Univ. College London) Concentration of measure in “low-rank” biological neural networks


